Suite à l’audit réalisé en octobre 2019, eRcane vient d’obtenir le renouvellement de son agrément Bonnes Pratiques d’Expérimentation (BPE) pour une durée de 5 ans. Cet agrément vient valoriser le travail réalisé par la direction d’eRcane et l’équipe BPE du Service Techniques Culturales sur le réseau herbicide. La rigueur, le sérieux et la traçabilité des tests, officiellement reconnus, sur l’efficacité de nouvelles molécules d’herbicides ont été confirmés et renforcent les actions sur la lutte contre l’enherbement à La Réunion. Cet agrément est une satisfaction pour l’équipe, qui voit son travail reconnu par le Cofrac et la DGAL.
Les bonnes pratiques d’expérimentation : c’est quoi au juste ?
L’agrément BPE est délivré par le ministre chargé de l’Agriculture, suite à un audit réalisé par le Cofrac. Objectif : s’assurer du respect des exigences des BPE. Cet agrément est octroyé pour une durée de 5 ans, pour un ou plusieurs secteurs d’activité – et pour un ou plusieurs sites.
Concrètement, le “Référentiel des exigences des bonnes pratiques d’expérimentation” du ministère de l’Agriculture définit “le mode d’organisation des réseaux d’expérimentation et les conditions dans lesquelles les essais sont planifiés, réalisés, contrôlés, enregistrés et exploités en vue d’obtenir des données fiables et comparables”. Ainsi, le Cofrac évalue et contrôle, notamment la compétence du personnel, le matériel utilisé ou les protocoles suivis par l’organisme de contrôle, pour le compte de la DGAL.
“Essais officiellement reconnus” : de quoi parle-t-on ?
Selon le Code rural (article R 253-14), sont considérés comme “officiellement reconnus”, les essais réalisés par une personne physique ou morale agréée à cet effet par le ministre chargé de l’Agriculture, et qui font l’objet de déclarations auprès de ce même ministre. Ces essais, qui bénéficient d’une reconnaissance officielle, servent de base pour constituer les dossiers biologiques dans le cadre du processus d’autorisation de mise sur le marché des produits phytosanitaires.